Pourquoi certains adoptés ne veulent pas retrouver leurs origines ?

Certains adoptés choisissent de ne pas retrouver leurs origines pour diverses raisons : adoption assumée, peur du rejet, équilibre personnel, obstacles administratifs ou choc culturel. Cet article explore ces motivations à travers des témoignages et analyses.

3/17/20254 min temps de lecture

grayscale photography of kids walking on road
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Pourquoi certains adoptés ne veulent pas retrouver leurs origines ?

L’adoption en France, qu’elle soit nationale ou internationale, soulève de nombreuses interrogations identitaires. Si certains enfants adoptés ressentent un besoin profond d’accéder à leurs origines familiales, d’autres, en revanche, choisissent de ne pas entamer ces recherches. Quelles sont les raisons qui expliquent ce choix ? Pourquoi certains adoptés préfèrent-ils ne pas retrouver leur mère biologique ou leur famille d’origine ?

1. Une adoption pleinement assumée

💡 Un attachement fort aux parents adoptifs

De nombreux enfants adoptés grandissent dans un environnement aimant et considèrent leurs parents adoptants comme leur seule et unique famille. Leur besoin de rechercher leur lien de filiation avec leurs parents de naissance ne se fait pas ressentir, car ils se sentent pleinement intégrés.

  • Sentiment d’appartenance fort à la famille adoptive.

  • Équilibre émotionnel sans nécessité de connaître leurs origines familiales.

  • Absence de curiosité envers leur passé biologique.

  • Les mêmes droits que les enfants biologiques garantis par l'Autorité Parentale.

  • Adoption plénière ou adoption simple selon les procédures légales en vigueur.

  • Soutien des organismes agréés et autorisés pour l'adoption.

📖 Témoignage : "J'ai toujours su que j'étais adopté, mais mes parents adoptifs m’ont apporté tout l’amour dont j’avais besoin. Pour moi, ils sont ma vraie famille, et je n’ai jamais ressenti le besoin de rechercher mon père biologique." - Julien, 32 ans, adopté en Corée du Sud.

📌 À lire aussi : Comment bien vivre son adoption et son identité ?

2. La peur de l'abandon et du rejet

💡 Une angoisse liée au passé et aux incertitudes

Chercher à retrouver ses parents de naissance peut raviver des blessures profondes, notamment la peur du rejet.

  • Crainte de ne pas être accepté par sa famille d’origine.

  • Risque d’un refus ou d’une absence de réponse.

  • Impact psychologique fort : revivre l’abandon peut être traumatisant.

  • Cas d’adoption compliqués nécessitant une assistance des services sociaux et de l’ASE.

  • Encadrement par la Convention de La Haye et les organismes autorisés pour l'adoption.

  • Pratiques adoptées par les candidats à l'adoption pour s’adapter aux besoins de l’enfant.

  • Soutien des OAA et des organismes autorisés pour l’adoption dans le cadre des adoptions internationales.

  • Accompagnement par le Conseil de Famille pour garantir une protection de l'enfance adaptée.

📖 Témoignage : "J'ai longtemps hésité à rechercher ma mère biologique. J’avais peur qu’elle refuse de me voir. Finalement, j’ai préféré ne pas entamer les démarches." - Claire, 28 ans, été adoptée au Vietnam.

📌 Source externe : Étude sur les impacts psychologiques de l’abandon

3. Une vie déjà bien construite

💡 Un équilibre qui prime sur le passé

Certains enfants adoptés estiment que se replonger dans leur héritage familial pourrait bouleverser leur stabilité et leur quotidien.

  • Vie personnelle et professionnelle stable.

  • Peur de remettre en question son équilibre familial.

  • Absence de nécessité affective ou identitaire.

  • Droits de l’enfant et cadre légal garantissant une stabilité parentale.

  • Soutien des futurs-parents et organismes autorisés pour l’adoption.

  • Encadrement par l’Agence Française de l’Adoption et l’Autorité Centrale.

  • Arrivée d’un enfant dans un cadre sécurisé et bienveillant.

  • Intervention du Président du Conseil Départemental et de la Commission d'Agrément dans le suivi des adoptions.

📖 Témoignage : "J’ai une famille, un travail et des amis qui me soutiennent. Chercher mes origines familiales ne changerait rien à ma vie." - Lucas, 40 ans, adopté en Colombie.

📌 À lire aussi : Les effets de l’adoption sur la parentalité

4. Le manque d’informations ou les difficultés administratives

💡 Un parcours souvent semé d'embûches

Dans de nombreux pays, retrouver ses parents de naissance est un parcours du combattant en raison de l’absence de documents officiels.

  • Dossiers d’État-civil incomplets ou falsifiés.

  • Complexité administrative et coût élevé des recherches.

  • Blocages législatifs selon les pays.

  • Intervention des services sociaux et du tribunal de grande instance.

  • Implication du ministère des Affaires étrangères dans certaines demandes d’agrément.

  • Encadrement par des organismes autorisés pour l’adoption.

  • Demande d’adoption et adaptation des procédures pour les enfants étrangers.

  • Nombre d’enfants concernés par ces démarches administratives en forte augmentation.

  • Requête en adoption adaptée aux familles mariées ou célibataires.

📖 Témoignage : "J’ai essayé de retrouver mon acte de naissance, mais les archives étaient pleines d’erreurs. J’ai fini par abandonner." - Sophie, 35 ans, été adoptée en Russie.

📌 Source externe : Les démarches pour retrouver ses parents biologiques

5. La peur de ne pas se sentir à sa place

💡 Un choc culturel et identitaire à anticiper

Retrouver ses origines familiales peut être un défi culturel majeur pour les personnes adoptées, qui peuvent se sentir partagées entre deux mondes.

  • Barrière linguistique empêchant la communication.

  • Différences culturelles difficiles à appréhender.

  • Sentiment de ne pas appartenir ni au pays d’adoption ni au pays d’origine.

  • Accompagnement nécessaire par une famille d’accueil ou un orphelinat dans certains cas.

  • Encadrement par le Conseil Général et les organismes autorisés pour l’adoption.

  • Sensibilisation aux besoins des enfants du conjoint adoptés via une adoption simple ou plénière.

📖 Témoignage : "J’ai visité mon pays d’origine une fois, mais je me suis senti comme un étranger. Cela m’a confirmé que mon foyer était ailleurs." - Mathieu, 29 ans, adopté au Brésil.

📌 À lire aussi : Les défis du retour aux origines pour les adoptés