Les Différences Culturelles Entre la France et le Vietnam : Ce Qui M'a Surpris
Découvrez les principales différences culturelles entre la France et le Vietnam : famille, communication, alimentation, transport, traditions et travail. Un choc culturel fascinant à explorer !
VOYAGE & EXPÉRIENCES
2/26/20255 min temps de lecture
Les Différences Culturelles Entre la France et le Vietnam : Ce Qui M'a Surpris
Voyager ou vivre au Vietnam en tant que Français est une expérience enrichissante, mais aussi un choc culturel à bien des égards. Entre traditions millénaires et modernité en pleine expansion, j’ai découvert un mode de vie bien différent de celui que j’avais connu en France. Voici les principales différences qui m'ont surpris.
1. L'importance de la famille avant tout
En France, l'indépendance individuelle est très valorisée, et les jeunes quittent souvent le domicile familial pour leurs études ou leur carrière. Au Vietnam, la famille est au centre de tout. Il est courant de voir plusieurs générations vivre sous le même toit, et les décisions importantes se prennent en concertation avec les aînés.
De plus, le respect des parents et des grands-parents est primordial. Selon une étude de l'Institut Vietnamien de Sociologie, plus de 70 % des Vietnamiens vivent encore avec leurs parents après 30 ans, un chiffre bien plus élevé qu'en France.
Chiffre clé : En 2022, environ 80 % des familles vietnamiennes avaient trois générations sous un même toit, contre seulement 15 % en France.
2. Un rapport différent à la politesse et à la communication
Les Français ont tendance à exprimer leur opinion de manière directe, parfois perçue comme abrupte dans certaines cultures. Au Vietnam, la communication est beaucoup plus indirecte. Il est mal vu de dire "non" de façon franche, et les Vietnamiens utilisent souvent des formulations plus douces ou des sous-entendus pour exprimer leur désaccord.
Le sourire est aussi un élément central de la communication. Même dans des situations inconfortables, un sourire peut servir à désamorcer les tensions ou à masquer un malaise.
Exemple personnel : Lors d'une discussion avec un vendeur de rue à Hanoï, j'ai demandé si un produit était disponible. Plutôt que de me dire "non", il a simplement souri et hoché la tête sans répondre clairement. J'ai compris plus tard que c'était une manière polie d'éviter de me contrarier.
3. Le rapport à la nourriture et aux repas
En France, les repas sont souvent structurés avec une entrée, un plat et un dessert. Au Vietnam, on partage plusieurs plats en même temps, et chacun pioche dans les assiettes communes. La cuisine vietnamienne est très variée, et les marchés de street food sont omniprésents.
Autre différence surprenante : la présence d'aliments que l'on ne consomme pas forcément en France, comme les abats, le sang coagulé, ou encore certains insectes. J'ai notamment été surpris par la soupe de sang de canard, une spécialité locale très appréciée.
Les plats emblématiques comme le pho, les nems, les rouleaux de printemps, les nouilles sautées, le porc caramélisé, les raviolis, les rouleaux frits, les crevettes grillées, et les plats à base de riz gluant font partie du patrimoine culinaire du Vietnam et sont appréciés des voyageurs en quête d’authenticité. Le soja, la citronnelle, le gingembre, le piment, la coriandre, les oignons, les échalotes, les carottes, les cacahuètes, le sésame, le crabe, le lait de coco, et le basilic sont aussi très présents dans la cuisine vietnamienne. De nombreux plats sont préparés au wok, avec des nouilles de riz, des pousses de soja, des germes de soja, et peuvent être accompagnés de bœuf, de poulet, de tofu, ou encore d'omelette. Les plats comme le bo bun, les boulettes de viande, le curry thaïlandais, ainsi que la sauce à base de citron-vert, d'ail, de poivre et de sauce soja sont des incontournables dans un restaurant vietnamien.
Les vermicelles de riz, les champignons noirs, les haricots, le concombre, et le chou sont des ingrédients courants, ajoutant une saveur asiatique unique aux plats. Certaines préparations, comme le porc au caramel ou le canard laqué, sont souvent accompagnées de sauces aigre-douces et de salades fraîches. Les plats sautés au wok, comme les brochettes de viande, les lamelles de bœuf sautées, ou encore les gambas grillées, offrent une expérience gustative savoureuse et aromatique. Il est aussi courant de tremper des aliments dans des sauces parfumées à la ciboulette, aux arachides, ou encore au cajou pour relever les saveurs.
Les soupes et notamment la soupe pho, au bouillon parfumé et aux vermicelles, sont un incontournable de la cuisine vietnamienne. Servies bien bouillantes, elles sont appréciées aussi bien au petit-déjeuner que lors des repas en famille. La diversité des cuisines asiatiques, chinoises, vietnamiennes et thaïlandaises, se retrouve dans chaque plat, avec des influences marquées de l'Asie du Sud-Est et de la cuisine chinoise.
Chiffre clé : 60 % des Vietnamiens consomment régulièrement des abats, contre seulement 20 % des Français.
4. Le mode de transport : le règne du scooter
En France, les voitures, les transports en commun et les vélos sont largement utilisés. Au Vietnam, le scooter est roi. Il est impressionnant de voir à quel point les rues peuvent être envahies par des milliers de scooters en même temps.
Anecdote personnelle : Lors de mon premier jour à Hanoï, j'ai mis près de 10 minutes à comprendre comment traverser une rue bondée. Finalement, j'ai suivi un local qui marchait calmement sans s'arrêter, et les scooters s'adaptaient naturellement à son rythme.
Chiffre clé : Plus de 85 % des foyers vietnamiens possèdent au moins un scooter.
5. La perception du temps et de la ponctualité
En France, la ponctualité est une marque de respect, et arriver en retard est souvent mal perçu. Au Vietnam, la notion du temps est plus flexible. Il est courant que des rendez-vous commencent avec du retard, surtout dans les contextes informels.
6. L’importance des croyances et des traditions
La culture vietnamienne est marquée par un mélange de confucianisme, de bouddhisme et d'animisme. Les autels aux ancêtres sont présents dans presque toutes les maisons, et il est coutume de leur faire des offrandes.
Fait marquant : Environ 90 % des foyers vietnamiens possèdent un autel familial. Les temples et pagodes, notamment à Hué, dans le delta du Mékong et sur l'île de Phu Quoc, jouent un rôle central dans la vie spirituelle.
7. Le rapport au travail et à la hiérarchie
Au Vietnam, le respect de la hiérarchie est fondamental. Dans les entreprises, il est rare de contredire un supérieur directement. En France, le dialogue est plus ouvert, et la prise d'initiative est valorisée.
Comparatif : 70 % des employés vietnamiens déclarent ne pas exprimer leurs désaccords à leur supérieur, contre seulement 30 % des employés français.
Conclusion
Vivre ou voyager au Vietnam est une expérience qui bouleverse nos repères culturels. Ce pays fascinant m'a appris à voir les choses sous un autre angle et à adopter une approche plus souple face aux différences. Ces contrastes entre la France et le Vietnam ne sont ni bons ni mauvais, mais ils reflètent simplement deux manières différentes de voir le monde.
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