Adoption au Vietnam en 2025 : Histoire, Défis et Solutions
Découvrez l'évolution de l'adoption au Vietnam en 2025 : son histoire, les défis rencontrés et les solutions mises en place pour garantir une adoption éthique et respectueuse des racines culturelles. Quelles sont les nouvelles règles, les tendances et les ressources pour les adoptés et les familles adoptives ?
ADOPTION & ORIGINES
2/24/20255 min temps de lecture
Adoption au Vietnam en 2025 : Histoire, Défis et Solutions
L’adoption au Vietnam a connu de profonds changements ces dernières décennies, passant d’une urgence humanitaire à un processus éthique et réfléchi. En 2025, le pays met l’accent sur des pratiques respectueuses de l’enfant, favorisant l’adoption nationale et la préservation des racines culturelles. Cet article explore comment cette évolution s’est produite et ce qu’elle signifie aujourd’hui pour les adoptés, les familles adoptives et le cadre législatif vietnamien.
Un passé marqué par l’urgence humanitaire
Après la fin de la guerre du Vietnam en 1975, des milliers d’enfants orphelins ou abandonnés ont été adoptés à l’étranger. À l’époque, ces adoptions d’enfants répondaient à une crise humanitaire, mais elles ont aussi engendré des problèmes : manque de transparence, dossiers incomplets et rupture des liens culturels. L’opération Babylift, par exemple, a permis à de nombreux enfants adoptés de trouver un foyer, mais au prix d’irrégularités administratives qui, encore aujourd’hui, compliquent la recherche des origines pour certains adoptés.
Des règles plus strictes et une adoption internationale de dernier recours
Au fil des années, le Vietnam a renforcé son cadre juridique. En 2012, la ratification de la Convention de La Haye a marqué un tournant. Cette convention impose un cadre strict pour assurer une adoption éthique et légale, en réduisant les risques de trafic d’enfants et d’abus.
Les principales évolutions légales :
Avant 2012 : Les procédures d’adoption étaient plus souples, mais parfois opaques, avec des risques d’irrégularités.
Depuis 2012 : L’adoption internationale est devenue une option de dernier recours, avec des vérifications strictes sur l’abandon de l’enfant et la recherche d’une famille locale avant toute adoption à l’étranger.
Ce cadre vise à s’assurer que chaque adoptant, qu’il soit marié, célibataire ou en couple, a exploré toutes les opportunités possibles pour permettre à l’enfant de rester dans son pays d’origine, auprès de familles locales ou proches.
L’essor de l’adoption nationale
Aujourd’hui, en 2025, la majorité des adoptions d’enfants au Vietnam sont nationales. Cette tendance traduit une volonté croissante de maintenir les enfants pupilles de l’État dans leur environnement culturel et social. Elle s’accompagne d’une simplification des démarches administratives et d’une prise de conscience des parents adoptifs quant à l’importance de l’adoption locale.
Témoignage : l’adoption nationale en pratique
« Lorsque nous avons décidé d’adopter un enfant, nous avons d’abord pensé à l’adoption internationale. Mais nous avons découvert que l’adoption nationale était désormais plus accessible. Notre fils est resté dans son pays d’origine, il a pu conserver son identité culturelle, et nous avons été accompagnés tout au long du processus. » – Mme Trang, mère adoptive à Hanoï.
Les chiffres clés de 2025
60 % des adoptions d’enfants enregistrées sont nationales.
30 % de réduction des délais de traitement par rapport à 2020.
Plus de 75 % des enfants adoptés conservent un accès à des ressources pour maintenir un lien culturel.
Maintenir le lien culturel et identitaire
Un des enjeux majeurs de l’adoption, qu’elle soit nationale ou internationale, est de garantir que les familles d’adoption puissent garder un lien avec leurs origines. Pour cela :
Les familles adoptives sont encouragées à apprendre et pratiquer la langue vietnamienne.
Des supports éducatifs (livres, vidéos, événements culturels) sont mis à disposition.
Les adoptés internationaux sont invités à se reconnecter à leur histoire en participant à des programmes de retour aux sources ou en s’impliquant dans des groupes communautaires.
Témoignage : retrouver ses racines
« Je suis né au Vietnam, mais j’ai grandi en France. Pendant longtemps, je me suis senti en décalage avec mes origines. Grâce aux programmes de retour aux sources et aux rencontres avec d’autres adoptés vietnamiens, j’ai pu mieux comprendre mon histoire et retrouver un lien avec mon pays d’origine. » – Pierre, adopté en 1998.
Le soutien post-adoption, une priorité
Un accompagnement de qualité après l’adoption est essentiel pour éviter les ruptures de lien ou les difficultés psychologiques. En 2025, le Vietnam :
Propose des séances de soutien psychologique pour les familles et les enfants.
Met en place des groupes de parole où adoptés, parents biologiques et adoptifs peuvent échanger.
Encourage la formation continue des travailleurs sociaux pour mieux répondre aux besoins post-adoption.
L’un des défis majeurs reste l’accès aux origines pour les enfants adoptés. Pour faciliter cela, de nouvelles lois permettent un accès simplifié aux archives, y compris aux documents d’acte de naissance, et des initiatives gouvernementales proposent des services pour accompagner les démarches de reconnection avec la famille d’origine.
Questions fréquentes sur l’adoption au Vietnam
Quelles sont les conditions pour adopter au Vietnam ?
Les adoptants, qu’ils soient mariés, célibataires ou en couple homosexuel, doivent prouver qu’ils peuvent subvenir aux besoins de l’enfant, offrir un environnement stable, et respecter les critères fixés par la Convention de La Haye. L’agrément en vue d’adoption, délivré après une réunion d’information, une évaluation par les services sociaux et la validation du conseil départemental, est une étape essentielle pour les futurs adoptants, afin de garantir leur aptitude à accueillir un enfant.
Quelle est la différence entre adoption simple et adoption plénière ?
L’adoption plénière crée un nouveau lien de filiation, irrévocable, avec la famille adoptive. L’enfant a les mêmes droits qu’un enfant biologique.
L’adoption simple laisse subsister un lien avec la famille d’origine et permet à l’enfant de conserver certains droits héréditaires.
Quel est le rôle des organismes officiels ?
L’Agence Française de l’Adoption (AFA) accompagne les familles souhaitant adopter un enfant à l’étranger.
Le ministère des Affaires étrangères régule les adoptions internationales et veille à la conformité avec la Convention de La Haye.
Les conseils de famille, la commission d’agrément, le tribunal de grande instance, les organismes autorisés pour l’adoption (OAA), et l’autorité centrale supervisent les décisions d’adoption et l’accueil des pupilles de l’État.
Conclusion : une adoption éthique et respectueuse des racines
L’adoption au Vietnam est aujourd’hui bien encadrée et repose sur des valeurs éthiques solides. Elle privilégie le bien-être de l’enfant, met en avant les solutions locales, et garantit que chaque enfant puisse grandir en ayant un lien fort avec ses origines.
Vous êtes concerné par l’adoption ?
Si vous envisagez une adoption d’un enfant, souhaitez retrouver vos origines, ou avez des questions sur la procédure d’adoption, n’hésitez pas à contacter un organisme autorisé pour l’adoption.
Ensemble, construisons un avenir plus inclusif et respectueux des identités culturelles. L’adoption est avant tout un engagement d’amour et de transmission. Assurons-nous qu’elle reste un processus respectueux des droits de l’enfant et de son histoire.
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